Le supercalculateur le plus puissant au monde n’est plus américain, mais japonais. Fugaku, construit par Fujitsu et installé au centre de recherche Riken à Kobe (Japon), est en tête du nouveau classement des 500 supercalculateurs les plus puissants au monde, publié le 22 juin.
Avec une puissance de calcul de 415,5 petaflops (1 petaflops vaut 1 million de milliards d’opérations en virgule flottante par seconde), il est près de trois fois plus puissant que l’américain Summit (IBM), qui dominait le classement depuis 2018.
Fugaku marque une rupture majeure en étant le premier supercalculateur en tête du top 500 motorisé par des processeurs à architecture ARM, une technologie principalement utilisée dans les mobiles. Fujitsu a réussi à l’adapter au calcul intensif et à en faire un élément de souveraineté : le processeur A64FX, à la base de cette machine, est le premier microprocesseur de supercalculateur 100 % japonais. Un exemple que l’Europe veut imiter avec la pépite SiPearl, chargée de développer les microprocesseurs du futur supercalculateur exascale européen. Le continent créé d’ailleurs la surprise en faisant entrer dans le top 10 deux nouveaux supercalculateurs : le HPC5 (Dell, 35,5 petaflops), installé chez la société italienne d’hydrocarbures Eni à Ferrera Erbognone, et le Marconi 100 (IBM, 21,6 petaflops), du centre de calcul italien Cineca à Bologne. Ils s’ajoutent au suisse Piz Daint, présent dans le classement depuis novembre 2014.
July 05, 2020 at 11:30PM
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Le Japon dépasse les États-Unis dans le calcul intensif - Electronique - L'Usine Nouvelle
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Fujitsu
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